Le pollen renferme de manière très complète et sous une forme concentrée les éléments infiniment petits nécessaires à l'équilibre du corps humain.
Cette teneur en éléments vitaux naturellement harmonisés en fait un produit plus riche que le germe de blé ou que la gelée royale et, pour cette raison, il est recommandé de l'utiliser avec prudence.
Pour faciliter la compréhension, nous indiquerons brièvement le rôle dans l'organisme des différents éléments cités.
Le pollen contient :
- 1 % d'eau variable avant ou après dessiccation
- 35 % environ de protides, substances azotées chargées de la croissance des cellules.
Ces substances sont ici presque entièrement composées de 20 % d'acides aminés parmi lesquels certains sont dits "indispensables", c'est-à-dire que le corps humain est incapable d'en faire la synthèse (A noter toutefois qu'un certain nombre d'aliments en contiennent en nombre et en pourcentage très variables)
- Acide glutamique indispensable au cerveau
- Arginine : action sur l'insuffisance hépatique
- Cystine : action désintoxiquante, intervient dans le métabolisme des sucres, dans la croissance des cellules, des cheveux et des ongles
- Histidine : intervient dans le maintien de l'équilibre sanguin, notamment au niveau des globules rouges
- Isoleucine et leucine, tous deux acides aminés indispensables à la vie
- Lysine : action sur la croissance, intervient dans la réparation des tissus (peau, muscles)
- Méthionine : antitoxique, protecteur des cellules du foie, action sur l'assimilation des graisses et des aliments azotés
- Phényalamine, thréonine, tryptophane, valine : tous quatre acides aminés indispensables à la vie.
Des études comparatives ont démontré, par rapport à certains aliments contenant les acides aminés indispensables à la vie, que le pollen en contenait de 3 à 7 fois plus que fromage, viande, poisson, ufs.
Cette comparaison est à faire à poids égal, bien sûr, mais elle permet de conclure qu'à défaut d'autres sources alimentaires 15 g de pollen pourraient assurer l'apport quotidien de ces éléments indispensables ; des souris, nourries de pollen pendant 6 mois en laboratoire, n'ont présenté aucune carence
- 40 % de matières sucrées en partie ajoutées par les abeilles pour agglutiner les grains de pollen et pouvoir ainsi les transporter
- Des vitamines, en particulier du groupe B, jouant un rôle au niveau de l'équilibre nerveux, de l'intégrité de la peau, de l'assimilation des sucres et des féculents. Ces vitamines sont présentes en faible quantité, mais elles sont indispensables
- Des enzymes appelées aussi diastases, ou ferments, de ceux qui interviennent dans l'assimilation des aliments, sucres et féculents en particulier
- La rutine, qui agit en renforçant à la fois la résistance et la souplesse des vaisseaux sanguins.
Le miel de sarrasin est le plus riche en cette substance. Malheureusement on ne peut recueillir de pollen sélectionné, comme cela est possible pour le miel. Le pollen est toujours un pollen polyflore
- Un accélérateur de croissance, mis à l'épreuve en laboratoire et dont les essais cliniques ont eu les effets complémentaires suivants : action régulatrice des fonctions intestinales, remontée rapide du taux d'hémoglobine, reprise de poids et de force, effet calmant.
- Un antibiotique qui agirait comme protecteur de la flore intestinale
La membrane pollinique.
Le grain de pollen est cuirassé par une membrane très complexe qui dépend du type végétal et qu'on appelle le "sporoderme".
On y distingue "l'exine" plus ou moins épaisse et elle-même divisée en "endexine" intérieure et en "ectexine" de surface qui donne son aspect caractéristique à la membrane protectrice parmi les plus résistantes du règne végétal.
Sous elle, se trouve "l'intine" en contact direct avec le pollen proprement dit, association de substances en vie latente, d'une grande fragilité et qui se conserve mal si elle n'est pas enclose totalement par le sporoderme.
Ce dernier est pourvu "d'apertures" dans de nombreux cas. Il s'agit de petites ouvertures disséminées ou d'amincissements de la membrane.
L'exine est constituée de celluloses, de composés protidiques et surtout de "sporonine" (7 % chez le noisetier ; 21,9 % chez le pin sylvestre), substance terpénique très polymérisée, à structure lamellaire, qui se comporte comme une matière plastique, comme un nylon.
Sous cette cuirasse d'une solidité aux agents chimiques vraiment inattendue, l'intine ne contient que de la cellulose et des protéines.
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